Et oui nous sommes toujours en vie! Je termine mon cours de pédagogie cette semaine alors je devrais pouvoir respirer un peu plus prochainement. Ensuite, il ne me restera qu'un séminaire d'ostéopathie à préparer et à donner puis, nous partirons en voyage. Enfin!!! Et comme les enfants ne voulaient pas avoir d'école à notre retour de vacances, ils ont décidé de prendre les bouchées doubles pour que l'année scolaire se termine à la mi-mai. Il ne nous reste donc que 10 jours d'école!!! J'ai vraiment hâte d'être en vacances. Bien que je ferai du bureau tout l'été, que j'ai des nouveaux cours d'ostéo à préparer et que je devrai planifier notre prochaine année scolaire, je me sentirai quand même en vacances...
En ce qui concerne l'école, tout va très très bien. Audray-Maude est très autodidacte et Marc-Alexandre a pris beaucoup de maturité cette année. Par contre, j'appréhende un peu son entrée au secondaire. Comme mes enfants n'aiment pas particulièrement l'écriture, je ne leur fais pas faire tout les exercices par écrit au primaire. Au secondaire, par contre, je m'attends à ce qu'ils écrivent davantage et je ne leur accorde plus de "passe-droit". Pour Audray-Maude, la transition n'a pas été trop difficile car, à 12 ans, elle avait soudainement développé une certaine vitesse d'exécution et j'imagine un peu d'endurance. Elle a donc commencé à écrire sans se plaindre en secondaire 1. J'espère donc que la même magie s'opérera sur Marc-Alexandre. Pour l'instant, il soupire encore lorsqu'il doit écrire plus de quelques lignes de texte...
Il faut dire que ça revient toujours à une question de motivation. En pédagogie, on met beaucoup l'emphase sur la motivation. Les 3 facteurs principaux de la motivation étant la perception de valeur, de compétence et de contrôle (Viau, 2009). Cela revient à dire que si l'enfant voit l'avantage de faire une certaine activité, qu'il sent qu'il a les compétences pour la réaliser et qu'il a une certaine liberté d'exécution, il réalisera l'activité avec plaisir. Je n'hésite donc plus, au primaire, à modifier le sujet d'une composition écrite ou à altérer les consignes d'un exercices pour qu'il rencontre les critères de la motivation pour chaque enfant. Par contre, je sais que lorsqu'ils intégreront le système scolaire, ils devront faire des choses moins motivantes et je me demande s'ils doivent "s'habituer" à en faire. Je me sens donc moins libre pour le secondaire car je veux les préparer adéquatement à réintégrer le système. Mais peut-on vraiment s'habituer à faire des choses peu motivantes?
Il faut dire que ça revient toujours à une question de motivation. En pédagogie, on met beaucoup l'emphase sur la motivation. Les 3 facteurs principaux de la motivation étant la perception de valeur, de compétence et de contrôle (Viau, 2009). Cela revient à dire que si l'enfant voit l'avantage de faire une certaine activité, qu'il sent qu'il a les compétences pour la réaliser et qu'il a une certaine liberté d'exécution, il réalisera l'activité avec plaisir. Je n'hésite donc plus, au primaire, à modifier le sujet d'une composition écrite ou à altérer les consignes d'un exercices pour qu'il rencontre les critères de la motivation pour chaque enfant. Par contre, je sais que lorsqu'ils intégreront le système scolaire, ils devront faire des choses moins motivantes et je me demande s'ils doivent "s'habituer" à en faire. Je me sens donc moins libre pour le secondaire car je veux les préparer adéquatement à réintégrer le système. Mais peut-on vraiment s'habituer à faire des choses peu motivantes?
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